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COFEDIP : Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la Consolidation de la Paix

PV DE L'ASSAMBLE CONSTTUANTE DE L'ONG M II I

Nous femmes de la ville et territoire de Beni réunis en assemblée générale, en date du 1er janvier 2016, convenons à ce jour de créer une Organisation dans le but de contribuer aux actions de développement durable et de la consolidation de la paix à l'Est de la RDC en général et en ville et territoire de Beni en particulier. A l'unanimité, convenons que l'organisation soit dénomméeCollectif de Femmes Pour le Développement intégral et la Consolidation de La Paix en sigle COFEDIP/Beni

L'organisation est doté d'un règlement d'ordre intérieur qui de termine la discipline de l'organisation.

L'ONG veut cadrer ses activités dans six objectifs essentiels :

  • Le développement social ;

  • Le développement économique ;  

  • La protection de l'environnement ; » La participation

  • La consolidation de la paix

  • Les violences basées sur le Genre (SGBV) Le développement social : santé, éducation, environnement, paix et cadre de vie. - Former les femmes, les filles, les garçons, les enfants, et vulnérable responsables, capables d'opter et d'agir en toute connaissance de cause face aux problèmes sociaux, moraux, économiques et environnementaux.

Clique Ici pour voir notre Statut 

Réalisations du COFEDIP

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sur image, la production du COFEDIP (Une bonne quantité de la pastèque au centre ville de BENI) en date du 14 Février 2022. Plus des détails c'est sur notre fil d'actualité (www.forumdepaix.org )

Beni/Innovation: La transformation des produits agricoles, spécialité du COFEDIP une ONG des femmes

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Le Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la Paix, COFEDIP en sigle, s’est spécialisé dans la transformation des produits agricoles. Ces produits sont entre autres la tomate et le citron qui facilite la fabrication du sirop. C’est organisation membres du Forum de Paix est basée à Beni, au Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. Elle utilise la tomate disponible sur le marché local pour la concentrer dans des boites de conserve. Cette organisation est également capable de fabriquer le sirop à base du citron.

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Ce week-end, le staff de ce Collectif des Femmes pour Développement Intégral et la consolidation de la Paix (CONFEDIP) a procédé à la capacitation des membres de ses composantes. Six associations membres du COFEDIP ont été sélectionnées pour cette fin en raison de deux membres par associations. A en croire Madame Ingrid Ndungo, chargé de communication de ladite organisation, cette activité rentre dans le cadre de l’autonomisation de la femme prônée par son ONG.

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La pertinence de cette spécialisation est d’abord liée à la matérialisation de la mission de cette organisation qui mise sur l’épanouissement et l’auto-prise en charge de la femme, la jeune fille et jeune garçon sur tous les plans, a fait savoir madame Ingrid Ndungo. Ensuite, les bénéficiaires de cette initiation essentiellement des agriculteurs n’auront pas des difficultés à conserver leurs produits de champs notamment la tomate et le citron qui peuvent pourrir à quelques jours de la récolte.

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Mais avec cette technique de conservation, les cultivateurs de la région peuvent conserver leurs produits (tomates et citrons) à plus d’une année dans des boites de conserve au standard international. A noter que depuis 2016, les femmes de Beni se sont convenues de la création de cette organisation (COFEDIP) dans le but de contribuer aux actions de développent durable et de consolidation de la paix à l’EST de la RDC.

Journée du 8 mars: que pensent les femmes de Béni?

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« Le 8 mars nous n’avons pas en principe besoin de faire la fête. Nous faisons plutôt du bruit pour nous faire entendre », a déclaré madame Ruth Sabuni, cheffe de bureau genre, femme, famille et enfant, lors d’une conférence organisée par sa structure, pour maquer la journée internationale des droits des femmes.

« Le 8 mars 2023 appartient désormais au passé, mais la lutte pour les droits des femmes continue ». C’est ce qu’a dit madame Sylvie Kalumbi en réponse à la question de savoir ce qu’elle pense de la journée dédiée à la femme, le 8 mars. Cette responsable des programmes au sein d’une organisation féminine œuvrant à Beni dénommé « One Girl, One Leader, OGOL », encourage les femmes en générale à ne pas baisser la garde malgré les défis liés à la lutte.

 

« Le 8 mars est une journée qui représente pour moi, une sorte de reconnaissance des efforts, capacités, compétences des femmes. Parlant des femmes, nous voyons la femme en générale, la jeune fille. Toutes ces compétences sont reconnues à travers la journée du 8 mars. Et c’est une journée ou les femmes doivent normalement se mettre pour évaluer les avancées par rapport au respect de leurs droits. Par exemple faire des plans d’actions, sensibiliser sur les lois qui favorisent les droits des femmes, évaluer leurs effectivités en RDC, planifier des plaidoyers pour les droits des femmes. C’est donc une journée d’évaluation des avancées par rapport au respect des droits de la femme, a argumenté quant à elle madame Espérance Kazi, coordonnatrice d’OGOL, One Girl, One leader, une organisation membre du Forum de Paix, intervenant dans les sous thématiques « genre » et « peace building ».

 

Fêter pour bien célébrer la journée du 8 mars ?

 

« Non », a répondue madame Ingrid Ndungo, chargé de communication d’une autre organisation membre du Forum de Paix, COFEDIP : Collectif de Femmes pour le Développement Intégral et la Consolidation de la Paix. Pour elle, « ce n’est pas une journée dite des pagnes comme les pensent certaines femmes. Elle reste plutôt une journée de lutte pour les droits des femmes. Nous devons nous mobiliser pour l’égalité Homme-Femme à cette journée », dit-elle.

 

Cette personne ressource redoute ainsi, la reproduction des certaines conséquences de la mauvaise interprétation de la journée de lutte pour les droits des femmes. En effet, les années passées, certaines femmes ont poignardés, roués des coups leurs maris pour n’avoir pas achetés des pagnes pour elles. D’ailleurs un cas similaire à ces deniers a été vécu en ville de Butembo, à Plus au-moins 54 kilomètres de Beni en date du 5 mars 2023.

 

A cette date, une femme auteur d’une dispute entre elle et son époux avait trouvé la mort. Son époux l’avait roué des coups jusqu’à l’ôter la vie. Le mari s’était donné ensuite la mort par pendaison, à en croire le rapportage de la société civile forces vives de la ville de Butembo.

 

L’Etat congolais et la journée du 8 mars.

 

La RD Congo a célébré cette journée sous le thème : « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation de la femme et des filles ». Au cours d’un discours prononcé le 08 mars, à l’occasion de la célébration des droits des femmes en République Démocratique du Congo, le Chef de l’Eta le choix du thème national renvoie à la volonté affichée par le gouvernement de concourir à une société qui soit plus inclusive et égalitaire tout en offrant la possibilité d’évaluer les progrès réalisés en matière de promotion des droits des femmes ainsi que leur autonomisation.

 

«Ce thème nous rappelle combien ce chemin demeure encore long tant que les inégalités en matière de genre semblent transparentes et disparates. Pour ce qui relève du numérique par exemple, des fractures sociales observées en matière du genre dans la société de manière générale peuvent avoir un impact hautement significatif dans l’accès à l’éducation des filles et des femmes aux nouvelles technologies », souligne-t-il.

 

Dans le cadre des progrès réalisés au cours de son mandat, Félix Tshisekedi a cité notamment l’adoption de la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (SNVBG) en 2019, le lancement de la campagne « Tolérance zéro immédiate » en juin 2021, la conférence des Chefs des Etats et des gouvernements africains sur la masculinité positive en novembre 2021.

 

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le rôle de la femme au sein de la plus petite cellule de la société, la famille, avant de condamner le fait que certaines filles et femmes sont reléguées au second plan à cause de ce statut. Il a appelé à rompre avec cette culture « d’indignité » et d’exploitation pour ouvrir les horizons d’une société paritaire et égalitaire. Il a salué le rôle déterminant des héroïnes congolaises, à savoir « Maman Kimpamvinta, Maman Sophie Kanza , Maman Anuarite Nenga-Peta et Maman Mwilu ».

 

«Je formule le vœu de voir les femmes de la République Démocratique du Congo, vivre dans un monde exempt des violences sexuelles, un monde où le numérique sera à la portée de tous et je caresse l’espoir de voir un Congo qui assure pleinement l’égalité des sexes en matière d’innovation, de technologies et d’éducation numériques, dans ce monde de Robotique, de Génétique et d’Informatique », a-t-il conclu.

 

De l’origine de la Journée du 8 Mars 

 

La Journée internationale de la femme, également connue sous le nom de JIF, est issue du mouvement ouvrier et est devenue un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Les germes de cette journée ont été plantés en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer des horaires de travail plus courts, de meilleurs salaires et le droit de vote. Un an plus tard, le Parti socialiste d'Amérique a déclaré la première Journée nationale de la femme.

 

L'idée de rendre cette journée internationale est venue d'une femme appelée Clara Zetkin, militante communiste et défenseur des droits des femmes. Elle a suggéré l'idée en 1910 lors d'une conférence internationale des femmes actives à Copenhague. Les 100 femmes présentes, venues de 17 pays, ont accepté sa proposition à l'unanimité. Elle a été célébrée pour la première fois en 1911, en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse. Le centenaire a été célébré en 2011, de sorte que cette année, nous célébrons techniquement la 111e Journée internationale de la femme.

 

Les choses ont été officialisées en 1975, lorsque les Nations unies ont commencé à célébrer cette journée. Le premier thème adopté par l'ONU (en 1996) était "Célébrer le passé, planifier l'avenir". La Journée internationale de la femme est devenue une date pour célébrer le chemin parcouru par les femmes dans la société, dans la politique et dans l'économie, tandis que les racines politiques de la journée signifient que des grèves et des protestations sont organisées pour sensibiliser aux inégalités persistantes.

Beni : Une Organisation Féminine modernise la cordonnerie dans une zone insécurisée !

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Il s’agit du Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la Paix (COFEDIP) qui défie l’insécurité à Beni, au Nord-Kivu (Est de la République Démocratique du Congo. Son initiative vise non seulement à produire les souliers marque déposé et propre à la ville de Beni mais aussi à encadrer la jeunesse exposée au recrutement des groupés armés qui écument cette partie de la RDC.

 

Cette organisation membre du Forum de Paix, a des piliers come le peace building, le psychosocial et le genre. C’est sous sa facette « Peace Building » qu’elle a initiée ce projet d’encadrement en travaux manuels notamment la « cordonnerie ». Elle a installé un atelier avec des matériels de bord non loin du rond-point central de Beni, au quartier résidentiel en commune de Bungulu.

 

De la spécialité de l’atelier de cordonnerie COFEDIP

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La cordonnerie montée par le Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la paix produit des bottes en cuire, sandales, sac à mains, porte-clés, cartables, ceintures, souliers pour hommes et dames. Elle dispose d’une tannerie pour la transformation des peaux principalement des bovins ou d’équidés.

 

Le COFEDIP, a un technicien ayant fait 2 ans de formation en cet art à Kampala la capitale de l’Ouganda, (Pays voisin de la RDC). Le nommé Albert Bastola est disposé à partager sa connaissance avec les autres jeunes désœuvrés. En attendant, il reçoit des clients pour confectionnent des nouveaux et entretien des souliers.

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Ce technicien en cordonnerie monte des souliers, homme et dame de tout genre. Il est capable de se servir d’un ancien pour confectionner un nouveau soulier à l’en croire. Son prix à ce service va de 5 dollars, 10, 15, 25, 50, 80 dollars et plus selon la commande de la clientèle.

 

Le COFEDIP ouvre ses portes aux jeunes désœuvrés

 

Les jeunes de Beni étant exposés au recrutement dans des groupes armés à l’Est de la République Démocratique du Congo, les encadrer pourrait les aider à ne pas céder aux tentations des rebelles. Les apprenants peuvent passer six (6) mois dans l’atelier du Cofedip avant d’aller développer les connaissances puisées dans celui-ci ailleurs.

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Ces jeunes se font les matériels pour permettre leur apprentissage rapide. Certains se font accompagner de leurs parents cette fin. Et ce, en attendant que ce projet trouve un financement. Il y a encore des insuffisances en matériels dans cet atelier monté dans un beau milieu de la crise sécuritaire orchestré par les rebelles des Forces Démocratiques et alliés (ADF).

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D’où, le Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la Paix (COFEDIP) reste ouvert aux bailleurs pouvant financer ce projet visant à encadrer les jeunes désœuvrés. La responsable du COFEDIP, madame Mamy Bastola a laissé attendre que quelques jeunes sont déjà passés par son atelier et maintenant ils se débrouillent dans ce métier de cordonnier.

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