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Beni : Une Organisation Féminine modernise la cordonnerie dans une zone insécurisée !


Il s’agit du Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la Paix (COFEDIP) qui défie l’insécurité à Beni, au Nord-Kivu (Est de la République Démocratique du Congo. Son initiative vise non seulement à produire les souliers marque déposé et propre à la ville de Beni mais aussi à encadrer la jeunesse exposée au recrutement des groupés armés qui écument cette partie de la RDC.


Cette organisation membre du Forum de Paix, a des piliers come le peace building, le psychosocial et le genre. C’est sous sa facette « Peace Building » qu’elle a initiée ce projet d’encadrement en travaux manuels notamment la « cordonnerie ». Elle a installé un atelier avec des matériels de bord non loin du rond-point central de Beni, au quartier résidentiel en commune de Bungulu.


De la spécialité de l’atelier de cordonnerie COFEDIP



La cordonnerie montée par le Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la paix produit des bottes en cuire, sandales, sac à mains, porte-clés, cartables, ceintures, souliers pour hommes et dames. Elle dispose d’une tannerie pour la transformation des peaux principalement des bovins ou d’équidés.


Le COFEDIP, a un technicien ayant fait 2 ans de formation en cet art à Kampala la capitale de l’Ouganda, (Pays voisin de la RDC). Le nommé Albert Bastola est disposé à partager sa connaissance avec les autres jeunes désœuvrés. En attendant, il reçoit des clients pour confectionnent des nouveaux et entretien des souliers.



Ce technicien en cordonnerie monte des souliers, homme et dame de tout genre. Il est capable de se servir d’un ancien pour confectionner un nouveau soulier à l’en croire. Son prix à ce service va de 5 dollars, 10, 15, 25, 50, 80 dollars et plus selon la commande de la clientèle.


Le COFEDIP ouvre ses portes aux jeunes désœuvrés


Les jeunes de Beni étant exposés au recrutement dans des groupes armés à l’Est de la République Démocratique du Congo, les encadrer pourrait les aider à ne pas céder aux tentations des rebelles. Les apprenants peuvent passer six (6) mois dans l’atelier du Cofedip avant d’aller développer les connaissances puisées dans celui-ci ailleurs.



Ces jeunes se font les matériels pour permettre leur apprentissage rapide. Certains se font accompagner de leurs parents cette fin. Et ce, en attendant que ce projet trouve un financement. Il y a encore des insuffisances en matériels dans cet atelier monté dans un beau milieu de la crise sécuritaire orchestré par les rebelles des Forces Démocratiques et alliés (ADF).



D’où, le Collectif des Femmes pour le Développement Intégral et la consolidation de la Paix (COFEDIP) reste ouvert aux bailleurs pouvant financer ce projet visant à encadrer les jeunes désœuvrés. La responsable du COFEDIP, madame Mamy Bastola a laissé attendre que quelques jeunes sont déjà passés par son atelier et maintenant ils se débrouillent dans ce métier de cordonnier.


Service de Communication

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