Dans son discours d'investiture le 20 janvier dernier, le chef de l'état Félix Tchisekedi a promis entre autre la restauration de la paix à l'Est de la RDC.
La question de la sécurité, la paix, cohaision sociale et le développement durable, sont le cheval de bataille de L'ONG FORUM DE PAIX.
Pourque le président Tshisekedi ramène la paix à l'Est de la RDC, le Forum de paix pense qu'il doit investir dans les FARDC. Planifier des actions concrètes avec un budget conséquent, renforcer le mécanisme de suivi et évaluation puis sanctionner négativement ceux qui sont dans l'affairisme et les incompétents .PAPY KASEREKA Assistant recherche à dit ce qui suit : https://youtu.be/c6QbhqZI2Nc?si=DjlZOzXT03Y0CMg4
C’est quelque chose dont le Forum de Paix accorde énormément d’importance par ce que vous le savez, nous travaillons essentiellement pour des questions du système d’alertes précoces et réponses rapides aux violences ce qui signifie que, des questions qui touchent la sécurité en terme d’amélioration de la vie des communautés nous intéressent de plus prêt. Pour que le chef de l’Etat arrive effectivement à concrétiser cette promesse, il est donc impérieux qu’il puisse investir dans l’appareil sécuritaire ; en terme claire ; il doit vraiment faire en sorte que les FARDC, la police... aient les moyens logistiques et financiers nécessaire pour l’accomplissement de leurs missions régalienne. La deuxième chose qu’il faut savoir, ce que le chef de l’Etat doit investir dans les FARDC, l’individu FARDC, il faut changer sa situation de vie. Cela peut créer donc une certaine confiance en termes de rapprochement de la confiance entre ceux qui gouvernent et ceux qui exécutent. Un programme de sensibilisation claire avec des objectifs bien définis qui vise à impliquer les communautés sur les questions de sécurité. Comme vous le savez, aujourd’hui nous devons quitter dans cette approche ou la sécurité c’est quelque chose qui doit être assurée par un groupe des individus, l’armé et la police… Il est important que les communautés puissent participer dans leur propre sécurité. Et ça, je pense qu’il faut une certaine sensibilisation des communautés ; et ça relève de la politique du gouvernement qui doit faire ce travail là. Et l’autre pilier, il faut qu’à un certain niveau qu’on arrive à mettre fin à l’affairisme au sein des FARDC. Par ce que s’il y a, à la fois des gens qui sont chargé de faire la sécurité pour assurer la paix et la sécurité des personnes ainsi que de leurs biens et au même moment ils peuvent faire aussi le commerce. Ces histoires font que parfois on oublie les objectifs ; donc il est très important qu’on puisse mettre fin à l’affairisme. Autre chose sur laquelle le président doit travailler pour rendre l’outil sécuritaire de plus à plus efficace, il est important qu’il mette fin à l’impunité ; par ce qu’il faut qu’ait aussi des sanctions à un certain niveau ; il faut qu’il y ait du suivi des opérations de terrain, des missions pour s'assurer de ce qui se passe sur le terrain et le suivi permet de savoir qu’est-ce qui a été fait, qu’est-ce qui n’a pas été fait , et à quel niveau nous pouvons recadrer ou sanctionner ceux qui n’ont pas été plus compétitif. Et donc s’il travaillait effectivement sur ce paramètre-là, à cela s’ajoute aussi dans le contexte du Kivu de travailler sur les causes profondes des conflits par ce que la sécurité ne peut pas s’auto régler, il faut parfois travailler sur les questions d’autres paramètre ; notamment mettre en place des programmes qui sont fonctionnels visant à faire sortir les jeunes des maillons des groupes armés ; si tout cela se fait, il y aura plus de chance que nous puissions effectivement arriver à une paix durable qui doit être construit. Il est important à ce niveau que le chef de l’Etat puisse également travailler sur les aspects diplomatiques en essayant de mettre en place des mécanismes pour savoir qui sont nos amis même-si on dit qu’en réalité les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Il est important de savoir avec qui nous puissions coopérer pour faire ce qu’on appelle du gagnant-gagnant sur des questions sécuritaires. Le Congo doit savoir avec qui nous collaborons avec qui nous ne collaborons pas pour qu’il y ait des retombés au profit de la population, il faut passer à l’action au-delà des initiations pour faire en sorte que le congolais puisse quitter, quand il se croise la nuit avec un élément de la police, qu’il ne puisse pas commencer à prendre fuite. Donc Il faut qu’au sein du gouvernement qu’il y ait la politique de sensibilisation par exemple au sein de la police ou de l’armée. Qu’on essaie de faire comprendre par exemple aux militaires que votre mission consiste à faire ça et ça et non pas le contraire. Lorsque le congolais croise par exemple les militaires la nuit c’est du oh mon Dieu, encore une fois la mort approche. Donc c’est sur ces questions-là, le gouvernement doit mettre en place des sanctions à termes des politiques publiques au-delà des intentions, chiffrer en budget pour nous dire qu’est-ce qui va être fait pour nous dire par exemple le quotidien des militaires, qu’est-ce qui va être fait pour améliorer le circuit de la paix des militaires. Donc c’est des questions aussi au sein des communautés qu’il y ait des possibilités de prise de conscience de s’impliquer, de savoir vers qui canaliser les informations sécuritaires, au niveau aussi des services de sécurité de vouloir aussi travailler en temps par ce que c’est aussi souvent le problème ; et de faire à sorte que des réponses arrivent en temps ce qui va faire à sorte que les relations et la confiance soient consolidées. Renforcées le mécanisme visant à la fois non seulement la coopération, la coordination et la collaboration entre les différents acteurs qui interviennent dans la protection ou la sécurité des personnes et de leurs biens.
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